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Gaza : des dizaines de morts dans de nouveaux raids israéliens contre des immeubles résidentiels

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des personnes en deuil pleurent devant les dépouilles de leurs proches tués lors des frappes israéliennes, à l'hôpital arabe al-Ahli, dans la ville de Gaza, le 26 mars 2025. ©Reuters

Les forces israéliennes ont tué au moins 12 Palestiniens, dont une mère, à Beit Lahia, dans le nord de Gaza, selon les autorités locales.

Parmi les personnes tuées figuraient cinq enfants, dont un nourrisson de six mois. Ils ont été tués par des tirs d’artillerie intenses à travers la ville.

Les troupes israéliennes ont en outre fait exploser des immeubles résidentiels dans le quartier de Tal as-Sultan à Rafah, dans le sud de Gaza.

Des drones israéliens ont ciblé des immeubles résidentiels à Rafah, tandis que les chars israéliens avançaient à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, et dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre du territoire assiégé.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué qu’au moins 830 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien depuis la reprise des frappes israéliennes de grande ampleur, le 18 mars.

Selon le communiqué du ministère, ce bilan inclut 38 personnes tuées au cours des dernières 24 heures. Le nombre total des morts s’élève à 50 183 depuis le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza, le 7 octobre 2023.

Les Nations unies ont annoncé mardi qu’au moins 124 000 Palestiniens avaient été déplacés dans la bande de Gaza depuis la reprise des attaques israéliennes.

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a averti que le système de santé de Gaza est « soumis à d’énormes pressions, luttant pour fournir les traitements nécessaires aux patients dans un contexte de forte augmentation du nombre de victimes, de forte baisse des stocks médicaux due à l’arrêt de l’entrée des fournitures, et de manque d’équipements médicaux, d’unités de sang et de personnel médical spécialisé ».

« Plus de la moitié des hôpitaux qui reçoivent des cas de traumatismes ont maintenant un taux d’occupation des lits de plus de 80 % et les appels aux dons de sang sont permanents », ajoute l’OCHA dans son dernier rapport de situation, relevant qu’avec l’escalade des hostilités, « les besoins sont énormes ».

Les forces israéliennes enlèvent 15 ambulanciers à Rafah

Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a annoncé dans un communiqué que l’armée israélienne avait enlevé, mardi 25 mars, 15 ambulanciers et membres de la défense civile à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Ceci alors que les secouristes en question accomplissaient leur mission d’apporter de l’aide aux blessés dans l’ouest de Rafah.

« L’armée d’occupation israélienne poursuit ses crimes contre le peuple palestinien, en violation flagrante du droit international humanitaire », indique le communiqué.

Le Bureau des médias a tenu Israël et l’administration américaine responsables de la sécurité du personnel et a qualifié l’escalade de « crime de guerre qui exige une responsabilité immédiate ».

« Le régime d’occupation israélien cible délibérément le personnel médical et humanitaire, au mépris des accords internationaux qui garantissent leur sécurité », a déploré le Bureau des médias du gouvernement de Gaza qui a également appelé la communauté internationale, l’ONU, le Comité international de la Croix-Rouge et les organisations de défense des droits humains à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération des secouristes enlevés.

Soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené l’opération historique Tempête d’Al-Aqsa contre le régime israélien en réponse à sa campagne d’oppression des Palestiniens menée depuis des décennies.

Le 21 novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l’ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.

Le 26 janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu une décision demandant à Israël d’empêcher d’éventuels actes de « génocide » et de « prendre des mesures immédiates » pour permettre la fourniture « de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza ». Les décisions de la CIJ sont contraignantes et sans appel, et il incombe aux États de les mettre en œuvre.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV